Candide, le fils supposé de la soeur du baron de Thunder-Ten-Tronckh, vit dans l’innocence d’une jeunesse protégée par l’enseignement de son précepeteur, Pangloss. Pour ce dernier tout est au mieux. Dans ce paradis, le jeune homme découvre l’amour en la personne de Cunégonde, la fille du baron. Les jeunes se font surprendre dans une position accablante et Candide est chassé, à grands coups de pieds dans le derrière. Notre héros se trouve de la sorte propulsé dans le récit.
Roman
183 pages
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Ceci est une relecture, car j'ai lu ce roman pour la première fois quelque part durant mon lycée... et j'avais adoré à l'époque ! (j'étais une grosse fan de philo aussi, à l'époque...)
Cette 2e lecture fut aussi plaisante, voire plus, que la première fois.
J'aime toujours autant le ton dérisoire de ce conte philosophique, cette façon drôle et impudique qu'a l'auteur de décortiquer l'optimisme poussé à l'extrême ainsi que la façon dont il met son propre personnage, l'impersonnification même du candide et de l'optimisme, à l'épreuve de sa propre logique en la poussant à l'extrême des l'extrêmes.
Car cet univers est totalement improbable, impossible même, mais tellement poussé dans le négatif que la seule façon que rester optimiste est de s'en persuader envers et contre tout, même si'l faut en mourir.
Bref, je n'en dirai pas plus, j'ai bien ri et j'aime !
Et je conclus sur la dernière phrase du roman, dont je me souviens tant elle m'a marquée :
"Et maintenant, il est temps de cultiver notre jardin..."
5/5
Pourquoi pas le relire aussi... Comme toi, je l'ai lu au lycée et il fait partie des lectures imposées que j'ai aimées :)
RépondreSupprimerOui, une beau choix de relecture ^_^
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