Divano [Partenariat]

Si on vous avait dit qu’un jour, vous deviendriez un dieu, vous y auriez cru ? 
Ou vous auriez conseillé au «prophète» d’aller visiter un asile psychiatrique ?
Ouais, moi aussi.
Et pourtant, je suis là. Moi, une déesse. Mon Ascension m’y a conduite et mon rôle, maintenant, c’est de m’assurer que le monde tourne rond. 
Et vivre le plus longtemps possible, accessoirement.
Sauf que je ne suis pas seule, je dois composer avec quelques collègues. 
Et je vais vous avouer un truc : certains sont complètement tarés.




Type: Roman.
Pages: 400.

Mon avis.

Tout d'abord, je tiens à remercier les éditions NATS pour ce service presse, qui a piqué ma curiosité suite à ma rencontre avec l'auteur au salon fantastique.

L'histoire a suscité ma curiosité sans m'emballer, mais ce fut suffisant pour que je choisisse de m'y plonger. On dit souvent que qui ne tente rien n'a rien, n'est-ce pas ? Quoi qu'il en soit, on retrouve notre héroïne dès les premières pages dans un contexte très humain, voire banal. Mais très vite les choses se gâtent et elle se retrouve projetée dans un monde de Dieux complètement déjanté où personne ne répond aux codes qu'on peut s'imaginer de premier abord.

Les premiers chapitres nous invitent donc dans une phase de découverte plutôt plaisante, nous faisant voyager dans un monde un peu décalé, dont on ne connait pas encore le but mais qu'on savoure lentement. 

Juste qu'au bout de 10-15% environ, j'ai commencé à lire de plus en plus vite, voire en diagonale par moments, pour notamment sauté des passages inutiles, répétitifs dans l'idée ou des commentaires peu importants. Puis, j'ai malheureusement commencé à regarder mon niveau d'avancement, ce qui est mauvais signe. Pourquoi ? Parce que ça implique souvent que je m'impatiente et que je n'ai plus qu'une envie: changer d'ouvrage. OK, l'histoire n'était pas "addictive" mais j'avoue ne pas avoir compris tout de suite pourquoi je commençais à avoir envie d'arrêter, de surfer sur quelque chose de plus léger : en fait, le texte commençait à me peser, chaque page me semblait plus lourde que la précédente et il m'a fallu du temps avant de comprendre que c'était dû à deux choses : la lourdeur du style (l'auteur a une imagination débordante mais le texte est lourd et on a comme qui dirait l'impression que rien n'est dit "simplement") et la façon de s'exprimer de l'héroïne (disons qu'elle compare tout à tout, explique tout et image à peu près tout ce qu'elle voit ou vit, sans compter les gros mots. Non pas que ce soit un drame mais à force, ça alourdit davantage le texte selon moi).

Bref, à force, j'ai fini par abandonner le livre après avoir passé la barre des 33%. En général, si à ce stade, je ne prends pas plaisir à ma lecture, j'arrête et c'est ce que j'ai fait. Je remercie encore une fois les éditions Nats pour ce service presse et je m'excuse de ne pas avoir pu aller jusqu'au bout. 

Quant à vous, lecteurs de cette chronique, je pense que si vous n'êtes pas sensibles aux points que j'ai cités, il n'y a aucune raison que vous n'aimiez pas ce livre ! Vous pouvez très bien tenter le coup pour vous faire votre avis. Ceci dit, si vous y êtes sensible, ce n'est peut-être pas l'ouvrage pour vous. À vous de voir donc :)

En gros, un livre qui peint un univers fantastique qui promet d'être super intéressant et surtout décoiffant, mais la lourdeur du style, les descriptions permanentes et le style "imagé" du personnage principal ont pour moi, alourdi suffisamment le texte pour que les pages en deviennent trop longues. J'ai donc fini par abandonner en dépit de la promesse implicite d'une histoire intéressante livrée par ce roman.

Abandonné...

Et vous ? 

L'avez-vous lu ? 

Qu'en avez-vous pensé ?