mercredi 5 février 2014

Ma vie d'Auteur à mi-temps. (Episode 1)


Je me suis levée ce matin avec une forte envie d'écrire, que dis-je, un besoin d'écrire. Seulement l'alarme de mon téléphone me rappelle amèrement que ça ne restera qu'une envie. 

Je me lève difficilement, je prends une bonne douche, me prépare et un peu moins d'une heure plus tard, je suis sur le quai du RER. Dès que je monte dedans, je dégaine mon Kindle pour lire un des passages que j'ai écrit la veille, à la recherche d'inspiration (oui, ça m'arrive!), de fautes ou d'amélioration à apporter. À défaut d'écrire... 

Juste que c'est de l'utopie. Après 15minutes de pur bonheur, la voix du train annonce que pour cause "d'agression du conducteur", nous allons être fortement retardé. Je souris intérieurement car oui, c'est chiant, mais ça ne m'empêche pas de continuer ma lecture constructive. Seulement, lorsqu'il s'arrête à l'arrêt suivant, je lève les yeux et la foule qui s'engouffre dans le pauvre RER me fait comprendre la gravité de la situation. Autant vous dire que je n'avais même plus assez de place pour tenir mon Kindle. J'ai bien tenté diverses stratégies, mais j'ai dû abandonner après avoir reçu de nombreux regards assassins.

Je baisse les bras et attends plus de deux heures pour arriver au travail. Je pose mon sac, prend un chocolat chaud dans l'idée de me mettre de meilleure humeur mais la machine se trompe et me donne un capuccino au goût de chaussette trempée. Quand je dis que je déteste les lundi matin... 

Quoi qu'il en soit, je me motive pour tenir la journée comme je peux. Je travaille, je cravache, je traite. A la fin de la journée, j'en ai tellement fait que ma tête va exploser. Bonjour trajet retour (toujours sans angle pour lire)! Bref, je suis chez moi vers 20h, je prends du thé, je prépare un repas frugal, m'allonge une demi-heure pour calmer les tambourinements dans ma tête puis je me jette sur mon ordinateur.

Et c'est parti pour une heure de bonheur ! Tant que personne ne me rappelle que j'ai la lessive à faire...

Allez, je vous laisse !
Bisous,
Iman. 

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